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Quels sont les critères qui disent qu’il faut passer en IP dédiée ?

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Alors alors, grande question très classique ! Et si je reviens vers vous avec ce sujet souvent traité, c’est parce que la question est encore arrivée hier (et que ce serait idiot de ne pas faire profiter tout le monde de la réponse qui a été faite). Comme souvent (c’est le cas ici), la question des IPs dédiées versus IPs mutualisées vient par rapport à un constat de taux d’ouverture faible. D’ailleurs, Seb et moi avons eu la même question identique en retour : « Quels sont les taux d’ouvertures par destinations ? »

Oui, parce que souvent, cette question n’est pas posée pour rien et que vos amis les consultants délivrabilité ont ce réflex de checker s’il y a un soucis avec une destination (Gmail, Orange, Microsoft, …) en particulier. Au moment de publier ces lignes, nous n’avons pas encore de réponse.

IP dédiée ou IP partagée ?

Contrairement à ce qui se disait il y a quelques années, il est de moins en moins nécessaire de s’isoler sur des IPs dédiées pour se constituer une réputation propre. Les opérateurs de messagerie ont aujourd’hui les moyens d’identifier les marques, que ce soit avec les domaines ou avec toutes les informations laissées dans le contenu des emails.

On va segmenter notre réponse en 3 cas très différents. :

1. On a des envois et une qualité de base de donnée « clean ».

Il y a un minimum de travail sur les inactifs, la collecte est de qualité, les envois génèrent peu de réactions négatives (plaintes, taux d’insatisfaction, …). Dans ce cas, des IPs mutualisées (pour autant que les « voisins » d’IPs soient eux aussi « clean ») peuvent apporter de nombreux avantages :

  • Moins besoin de faire attention aux pics de volumes (sans exagérer pour autant)
  • Amortissement des chocs lorsqu’il y a des erreurs de ciblages (vu que la réputation est mutualisée avec d’autres acteurs, celle-ci varie moins vite)
  • Plus grande rapidité de warmup
  • Des besoins de monitoring délivrabilité plus simples (ça ne sert à rien pour l’annonceur de monitorer les IPs vu qu’il n’est pas le seul sur celles-ci, laissons ce boulot au routeur)
  • Des coûts moins élevés
  • … et on pourrait encore en lister une bonne série

2. Le trafic est « borderline »

Dans ce cas, c’est souvent la solution de routage qui imposera de passer sur une ou plusieurs IPs dédiées. L’objectif étant que vous n’ayez pas un impact négatif sur la réputation d’autres utilisateurs de la plateforme. Les raisons sont exactement à l’inverse du premier cas. Vous avez sans doute des méthodes de collecte qui génèrent des interactions négatives (plaintes, bounces, …) et/ou une base ancienne sans travail spécifique sur les inactifs (peu d’engagement, suppression d’emails avant ouverture, …).Dans ce cas, vous serez probablement forcés de passer sur des IPs dédiées… Il n’y a aucun avantage pour vous (en tant qu’expéditeur des emails), mais c’est absolument indispensable du point de vue de votre routeur email. Le meilleur conseil est de tenter d’améliorer globalement vos pratiques afin de faire remonter votre réputation (et ne pensez pas pouvoir le faire en moins de 3 ou 4 mois).

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3. Le trafic est ULTRA MEGA QUALITATIF

Peut-être étiez vous dans le cas « 1 », mais à force de travail vous vous retrouvez avec un niveau de réputation exceptionnel ! Tous les voyants sont au vert : presque jamais de plaintes, presque aucun bounces, très peu d’inactifs (qui en plus entrent dans un programme dédié et sont ensuite désactivés), des taux d’insatisfaction très bas, des taux d’engagement très hauts (plus de 40% d’ouverture, plus de 15% de réactivité, …)… tout baigne !

Dans ce cas, vous pourriez vouloir utiliser des IPs dédiées. Cela vous permettra d’être isolés et de ne pas subir les fluctuations de réputation de vos voisins d’IPs partagées. Enjoy !

Conclusion

En conclusion, si les pratiques sont borderline ou au contraire excellentes, c’est sans doute des IPs dédiées qu’il vous faut. Dans tous les autres cas (ce qui constitue à priori la majorité des expéditeurs d’emails en fidélisation), des IPs partagées sont sans doute suffisantes (voir recommandées). A noter aussi qu’il faut un « minimum » de trafic pour passer à de l’IP dédiée ! Sans cela, vous ne vous construirez jamais de réputation. Longue vie aux IPs mutualisées !

Photo by Bojan Savnik on Unsplash

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L’auteur

3 réponses

  1. Et qu’en est-il d’avoir le volume pour garder une IP chaude tout seul ?

  2. @charles : Il en est qu’en effet il faut avoir pas mal de volume (régulier) pour qu’une IP reste bien chaude. Sujet trop souvent éludé.

  3. Pour du traffic « borderline » j’aurais plutot tendance a utilsé une Ip mutualisée.
    Si je considere que mes envois sont moins qualitatifs que la moyenne, alors je souhaite profiter des bonnes pratiques de mes voisins pour ameliorer ma propre délivrabilité.
    C’est pas trés fairplay pour les voisins, je le concois, mais c’est dans mon interet.

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